vendredi, juin 09, 2006

Comment l'état punit ceux qui travaillent

Ces derniers temps Blogger me fait des misères: le soir c'est toujours en dérangement. Je n'avais plus insisté hier soir et j'ai fait autre chose. Donc aujourd'hui en revenant de déjeuner je me suis dépêché pour publier ce petit billet.

A midi j'ai lu un article intéressant dans l'Hebdo:

Kafka d'or 2006: Le prix de l'absurdité
Comment l'Etat punit ceux qui travaillent! En Suisse, ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de l'effet de seuil. L'Hebdo documente cette perversion, qui fait que le travail et l'épargne ne sont plus des vertus, mais une faute que la loi sanctionne. Les gagnants 2006: Couchepin, Maillard, Studer, Beer.



Des exemples y sont cités:

Les bourses d'études à Genève: deux familles avec trois enfants faisant des études universitaires. Dans une, le père, ouvrier, travaille seul avec un revenu de CHF 70'000 et bénéficie, pour ses trois enfants, de bourses universitaires. Dans l'autre famille, le père, physiothérapeuthe, dispose d'un revenu de CHF 120'000. Si on tient compte des bourses d'étude c'est la famille du physio qui dispose d'un revenu net après impôt le moins élevé !

L'AVS et les subventions dans le canton de Neuchâtel: deux frères: l'un dispose d'un revenu AVS (en Suisse AVS = caisse de retraite) élevé car ayant cotisé toute sa vie, l'autre d'une rente AVS basse car habitant à l'étranger et n'ayant pas cotisé ce qu'il fallait en Suisse. Et bien, en tenant compte du subsisde que reçoit le deuxième (car revenu peu élevé) le revenu après impôt du dernier est plus élevé que celui de son frère.

Les subventions aux mères célibataires: même raisonnement pour les deux mères dont une dispose d'un bas revenu mais bénéficie d'une allocation de réinsertion sociale. In fine son revenu net après impôt dépasse celui de la mère ayant un revenu plus élevé.

Comme quoi trop de social tue le social !

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mercredi, juin 07, 2006

Un procureur encombrant

Le procureur de la Confédération Helvétique Valentin Roschacher a fait parler de lui dans les journaux d'aujourd'hui (Le Temps et L'AGEFI).



Pour certaines raisons il a engagé le criminel colombien José Manuel Ramos en tant qu'informateur puis l'invité en Suisse sous sa protection. Ensuite, sur les dires de ce dernier, il a fait d'arrêter Oskar Holenwegen, un banquier zürichois respectable, sans la moindre preuve, le 11 décembre 2003.

L'hebdomadaire Die Weltwoche a récemment revélé l'affaire. Une triste affaire puisque ce banquier zürichois acculé de tous bords a dû vendre à perte son établissement.

C'est alors qu'intervient le conseiller fédéral Christoph Blocher, chef du Département fédéral de justice et de police, auquel Valentin Roschacher est rattaché, qui demande à rendre des comptes. Ce conseiller fédéral a reçu des rapports vidés de toute substance puisque sous le sceau du secret (encore !).

Roschacher était déjà vivement critiqué dans les affaires Ioukos et Aeroflot qui sont enlisées depuis un certain nombre d'années (pour être classées à jamais ?). Non seulement inefficace, ce procureur manipule la justice à sa manière. C'est plutôt lui l'ennemi public no 1 puisque ses actes sont un "risque majeur pour la sécurité juridique de la place financière suisse" d'après l'AGEFI.

Qu'attend alors Christoph Blocher pour le virer ?

Dans quel monde de fous nous vivons !!!

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